Le destroy de Behring
Néo nazillon norvégien de 32 ans, fils d’un diplomate installé en France (dans l’Aude, selon Le Monde), Anders Behring Breivik avait tout pour plaire: un physique de viking, de beaux yeux pervers, un certain goût pour la mise en scène et le fatalisme. N’est-il d’ailleurs pas beau dans sa tenue de combat, sorti tout droit d’un mauvais James Bond?
Oui mais voilà, quand un tordu de son espèce passe à l’acte, ça finit généralement très mal. Plus de 90 morts, avec une bombinette artisanale et une séquence de tir au pigeon dont on se demande comment elle a pu aboutir à un tel carnage.
La seule différence avec les stupidités extrémistes habituelles, finalement, c’est que dans l’univers délirant de ce taré, ce type d’attentat ne finit pas en suicide pour aller culbuter les 70 vierges du paradis. Non, celui-là n’a pas mis fin à ses jours et va passer probablement le restant de ses jours dans une prison norvégienne. Ca lui laissera le temps de rédiger le tome II…
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec