Le CNRS porte sa capacité de calcul au troisième rang mondial
Le Monde l’annonçait hier après-midi, le CNRS a fait l’acqusition d’une bête de course, une plateforme de calcul intensif de 207 teraflops, conçue par IBM. L’ensemble comprend dix armoires Blue Gene – non, il ne s’agit pas de dix armoires de blue jeans – de 139 teraflops et de huit modules Power 6 de 68 teraflops. Cette plateforme sera ouverte à tous les chercheurs, du secteur public et du secteur privé. Elle servira pour différents usages: océanographie, climatologie, astrophysique.
Seuls deux organismes sont dotés de machines plus puissantes: le Department of Energy américain, avec une machine à 596 teraflops (IBM aussi), et le Forschungszentrum Jülich allemand avec 220 teraflops (IBM aussi). En fait, IBM détient environ la moitié des 500 plus gros sites de supercomputing.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec