Le Bourget 2019
C’est chaque fois la même chose: en sortant du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace, j’éprouve le même sentiment de m’être fait avoir: on y retrouve d’année en année les mêmes avions. C’est toujours sympathique de voir évoluer un A340, un Rafale ou la Patrouille de France. Mais dans International … il y a International, et je me souviens de ce temps éloigné, il y a une quarantaine d’année, où l’on pouvait voir évoluer au Bourget un Hawker Harrier, un F-15, un F-16 ou un Sukhoi Su-27. Aujourd’hui, j’ai certes pu voir un F-15 au sol, mais dans le ciel, pas grand chose d’inhabituel à se mettre sous la dent.
Ah si, un JF-17 Pakistanais, qui explique sans doute l’affluence particulière de visiteurs pakistanais à l’entrée du site du Bourget. Et un avion de combat turc au profil assez surréaliste. Mais rien d’autre de vraiment original.
Il faut dire que la journée réservée au grand public ne présente réellement pas grand intérêt. Les stands des entreprises étrangères sont fermés, ce qui fait qu’on traverse d’étranges hall climatisés, où les stands vides se succèdent en enfilade, sous le regard ahuri des familles venues y promener leurs enfants.
Bref, pas sur que je vienne passer ma journée au Salon du Bourget 2021, si c’est pour y croiser toujours les mêmes aéronefs.
Tout n’est cependant pas négatif. La Patrouille de France a livré un spectacle de toute beauté. Et le looping de l’A400M avait quelque chose de surréaliste.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Je n’ai jamais beaucoup aimé le Bourget.
Mais j’avais trouvé un moyen de me réconcilier avec lui : tes reportages.
Dommage qu’ils s’arrêtent.