L’AX : Cotiser, Voter, S’engager. Episode 2 : Voter
Ma/Mon Cher(e) Camarade,
Maintenant que tu as cotisé, il te faut voter. Si tu es arrivé(e) – c’est ma dernière tentative d’écriture plus ou moins inclusive, promis. A partir de maintenant, je mets tout au masculin. J’espère qu’il n’y aura personne pour m’en vouloir – si tu es arrivé jusqu’ici, disais-je, c’est que tu voteras en ligne. Nous sommes 18 candidats pour 7 places. Il te faut donc choisir.
Rassure toi, je t’épargnerai le « votez pour moi ». Tu ne prends pas la peine de lire, de cliquer, de relire, voire de recliquer, pour te trouver confronté à une pub éhontée. En fait je vais tenter de me faire de la pub, bien entendu, mais de manière subtile. Et la subtilité, ça me connaît, c’était même ma spécialité lorsque j’étais à l’Ecole !
Cette année, pour la première fois, il n’y aura pas les candidats « du conseil » d’un côté, et les candidats « libres » de l’autre. Ledit conseil, dans sa grande sagesse, a décidé de soutenir l’ensemble des candidats. Une manière habile de n’en soutenir aucun.
Toutefois, il conviendra de faire la différence entre les sortants – ils sont trois – et les autres. En effet, se représentent :
- Christel Heydemann, que je ne connais pas, mais dont l’engagement au bureau – en tant que vice-présidente – est indéniable ;
- Valentin Perroux, que je connais un peu, qui a passé moins d’un an au conseil, et qui n’a donc pas eu le temps de faire ses preuves ;
- Marwan Lahoud que tout le monde connaît.
Il est très probable que tu choisisses de voter pour les trois, au nom de la continuité. C’est d’ailleurs ce que, personnellement, je ferai. En tout état de cause, il me semble important que, a minima, Marwan soit réélu, ce afin qu’il soit en mesure de poursuivre son ouvrage à la présidence de l’AX – eh, oui. pas d’élection au CA, plus de Marwan à la présidence !
Restent donc 4 à 6 places pour 17 à 15 candidats. C’est là que ça devient intéressant. Tu souhaiteras, j’en suis convaincu, que le conseil soit représentatif de la diversité de l’X. Avant , c’était facile, c’était le conseil qui, par sa cooptation, veillait à sa propre représentativité. Maintenant, il faut regarder de près.
Tu voudras :
- des filles et des garçons / des femmes et des hommes, suivant leur âge ;
- des X, mais également un ou plusieurs élus docteurs, masters, graduate, et un jour bachelor ;
- parmi les X, des corpsards et des corpsards représentatifs de chaque corps (Mines, Ponts, Armement, INSEE…) ;
- parmi les démissionnaires, des salariés de grands groupes, des profs, des chercheurs, des entrepreneurs ;
- mais tu voudras également des représentants des principaux binets, au premier rang desquels la Kès : le Bôbar, X-Projets, la Khômiss, et tous les autres (merde, comment faire pour les citer tous ? pour ne vexer personne ?) ;
- des jeunes, des moins jeunes, des plus vieux, et même des retraités… ;
- des français, mais également des étrangers, des EV1, des EV2 ;
- des qui s’attachent à l’environnement, mais également ceux qui défendent l’industrie française dans tout ce qu’elle a de moins en cour, le nucléaire, l’aéronautique, l’automobile, la défense ;
- des élus qui s’engageront au service de la solidarité, de l’animation de la communauté, de la gestion de l’AX, sans oublier ceux qui, par leur carnet d’adresse, contribueront à faire notre « lobbying » auprès des pouvoirs publics ;
- etc.
Bref, à lire cette énumération, tu sais pourquoi les instituts de sondages ont des échantillons de l’ordre du millier !
In fine, tu voteras pour les candidat(e)s – sans oublier le e inclusif qui revient pile au bon moment 🙂 – qui te plaisent. Parce qu’ils sont de ta promo, parce qu’ils ont l’air sympa, qu’ils partagent tes convictions sur tel ou tel point, ou tout simplement parce qu’il font des textes rigolos – du moins je l’espère – mais tellement pertinents – tu as remarqué la finesse de la pub ? Et ce sera très bien !
La diversité au conseil sera apportée par la diversité du corps électoral, qui est la diversité de la communauté des anciens, qui est ce dont nous pouvons être le plus fiers.
Amixalement
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A heavy weather skipper
Cher camarade,
je découvre avec beaucoup de plaisir ton texte, si tous les candidats aux élections politiques s’exprimaient de la sorte… ce ne serait plus de la politique.
Un détail : tu utilises l’expression « a minima » qui est devenue à la mode pour dire « au moins » ou « au minimum ». Malheureusement ce « a minima » est une expression juridique, abréviation de « a minima poena », signifiant que le parquet fait appel d’une sentence trop indulgente, et n’a rien à voir avec « au moins » ou « au minimum ».
J’espère que ce tic de langage va disparaître.
Et maintenant il faut que je détermine pour qui je vais voter.
Meilleurs sentiments.
Mon Cher Camarade,
Merci de ton gentil commentaire
C’est bien compris pour a minima – que je laisse dans le texte afin de ne pas rendre ta remarque incompréhensible. Je ne l’utiliserai plus dans cette acception. Promis
Amixalement
Bonjour Serge,
On peut lire : « Cette année, pour la première fois, il n’y aura pas les candidats « du conseil » d’un côté, et les candidats « libres » de l’autre. Ledit conseil, dans sa grande sagesse, a décidé de soutenir l’ensemble des candidats. Une manière habile de n’en soutenir aucun. »
Hélas, en ouvrant le bulletin de vote électronique, on observe encore des listes. Et elles sont cette fois ci au nombre de trois :
– « candidatures rééligibles »
– « candidatures sélectionnées par le comité de recrutement »,
– « spontanée »
et dont les qualificatifs sont pour le moins tendancieux voire trompeurs.
Valentin n’a jamais été élu, mais nommé en cours d’année remplaçant provisoire d’un camarade démissionnaire, comment pourrait-il être rééligible ?
Parmi les candidatures sélectionnées par le comité de recrutement, il n’y en aurait aucune de spontanées. Faut-il comprendre que ces candidatures ont fait toutes allégeance au CA en place et aux sortants ?
Mais le vrai problème, – démocratique- , c’est que ces qualificatifs sont formellement inscrits dans le bulletin de vote….