LaRoy

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Si la pluie qui tombe sur Paris vous désespère et vous empêche de sortir au cinéma, si vous vous demandez quoi regarder sur votre poste de télévision mais ne trouvez votre bonheur ni sur la TNT, ni sur les chaînes du cable, voici un bon conseil : connectez-vous au service de VOD de votre fournisseur d’accès internet, et cherchez un film dénommé LaRoy

Derrière ce nom étrange se cache un véritable petit bijou, un de ces polars savoureux comme savaient parfaitement les concocter les frères Coen à leurs débuts (ils sont passés depuis dans un registre un peu trop sophistiqué à mon goût). Vous retrouverez alors l’ambiance de Simple Blood et de Arizona Junior, transposée dans un Texas des années 2020 encore plus déjanté que vous ne pourriez l’imaginer…

Le topo en deux phrases : malheureux en amours, Ray s’apprête à mettre fin à ses jours quand il est pris, par mégarde, pour un tueur à gages. Un peu bête et imprudent, il rentre dans le jeu, sans bien comprendre l’engrenage incroyable qu’il est en train de déclencher…

Je n’avais pas entendu parler de ce film à sa sortie, malgré ses trois prix remportés à Deauville en 2023, peut-être parce que j’avais l’esprit occupé par d’autres sujets. Une chose est sûre cependant : ce film méritait ses récompenses, ne serait-ce que pour le message subliminal qu’il adresse à ses spectateurs : on ne réussit ses projets que si l’on a véritablement confiance en soi. Autrement dit, chassez vos doutes.

En tout cas, aucun doute pour moi : son réalisateur et scénariste, Shane Atkinson, qui n’en est qu’à son premier long métrage, ira très loin…

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