Landlord
Découvert il y a quelques semaines sur l’invitation d’un ami, Landlord est un petit jeu amusant, qui mélange Monopoly et Foursquare.
Le principe est très simple: partant d’une réserve d’argent initiale (50 000€), on peut acheter des propriétés à proximité de l’endroit où l’on se trouve: il s’agit en fait de lieux référencés sur Foursquare. Contrairement à Foursquare, pas de triche ici, on ne peut acheter que ce qu ise trouve dans un rayon d’environ 500 mètres. C’est la dimension géolocalisation de Landlord.
Mais ce n’est pas tout. Comme au Monopoly, on encaisse des loyers et on paie des charges sur les propriétés qu’on possède. On encaisse un loyer à chaque check-in réalisé sur Foursquare dans l’une des propriétés que l’on possède. Et on paie un loyer quotidien. Il va donc de soi qu’on cherchera à rentabiliser son investissement, en acquérant ces lieux où se déroulent suffisamment de check-ins pour rembourser les loyers. Rien ne sert, donc, d’acheter les lieux dont on est Mayor et où personne ne passe, on en serait réduit à débourser un loyer sans aucun revenu.
Là où le jeu se corse, c’est que le montant des loyers, des charges et la valeur des biens évoluent au cours du temps. Les biens abondamment visités ou demandés voient leur valeur s’apprécier. Ceux délaissés voient leur valeur diminuer. La valeur globale du portefeuille évolue donc à la hausse ou à la baisse au fil du temps.
Inscrit depuis un mois, j’ai pu multiplier la valeur de mon portefeuille par 10, franchissant ce soir la barrière symbolique des 500 000 €. La croissance est donc assez forte, et d’autres joueurs dépassent le milliard d’euros alors qu’ils ne jouent à ce jeu que depuis 3 ou 4 mois. Il manque d’ailleurs, parmi tous les tableaux de bord proposés, un suivi chronologique de l’évolution du portefeuille d’investissement.
Bref, Landlord est un petit jeu sans prétention, assez addictif, qui n’est pas sans rappeler le célèbre DopeDealer qui sévissait il y a une vingtaine d’années sur nos PC, et dont le but était de faire progresser un portefeuille de placements dans le commerce de la drogue, sur un mois.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec