La réputation numérique: enjeux et défis aux droits (e-réputation et droit)
A l’invitation de Gérard Haas et de Gérard Bigle, j’aurai le plaisir d’intervenir ce vendredi matin devant quelques dizaines d’avocats, réunis à l’occasion d’une table ronde sur la réputation numérique et les enjeux sous-jacents en matière de droit. Bien entendu, je ne serai pas seul, et partagerai ce plaisir avec quelques pointures: François Laurent (vice-président de l’ADATEM), Basile Ader (MCO), Pascal Reynaud, Olivier Iteanu et Laurent Caron, avocats à la cour.
J’en profite pour inviter ceux qui le souhaitent à retrouver Nicolas Sauvage, qui était intervenu sur ce sujet il y a quelques mois lors d’une conférence Media Aces, peu après avoir publié un white paper consacré aux risques et bénéfices des médias sociaux.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Intéressant sujet. J’ai jeté un rapide coup d’oeil au « white paper » (merci pour la référence), et je me suis demandé si les médias sociaux ne pouvaient pas être vus comme une menace par les TPE/PME. En effet, il est extrêmement facile pour un concurrent puissant de faire courir des rumeurs sur une entreprise. Et, au fond, il n’y a pas de méthode qui marche à 100% pour y répondre. (Les « bonnes pratiques » demandent du talent et de la chance pour réussir). En outre, il faut un minimum d’investissement pour être prêt à réagir à une crise, je ne suis pas sûr qu’une petite entreprise puisse le consentir.
D’un autre côté, j’ai vu récemment une étude qui semblait affirmer que, pour une société inconnue, une mauvaise publicité est meilleure que pas de publicité du tout…
Qu’en pense l’expert Hervé Kabla?
(au fait, est-ce que blogAngels est un cordonnier bien chaussé?)
Toute menace est une opportunité déguisée. Une attaque par un gros concurrent sur le web? Mais sur ce terrain, la taille importe peu, ce qui compte c’est l’agilité. En réalité, je pense que les ‘gros’ sont les plus exposés, d’une part du fait de leur statut et de la crise actuelle, d’autre part de la lourdeur des mécanismes mis en oeuvre pour réagir.
A la dernière question, je pense que blogAngels n’est pas si mal chaussé en fin de compte. Mais nous pouvons – et devons – bien sûr nous améliorer…
Pas tout à fait convaincu :
1) L’on craint plus de perdre que l’on a envie de gagner. (C’est un « biais » humain mesuré à répétition par les psychologues et les économistes.)
2) Le gros est plus exposé, mais le petit n’a sûrement pas les moyens de se payer qqn comme toi, or la question est complexe (cf. le pavé que tu donnes en référence) et dépasse largement les compétences d’un dirigeant.
Certes, d’un point de vue subjectif; Mais objectivement, dans la guerre entre David et Goliath sur le web, Goliath n’a aucune chance.
Et pour faire appel aux services d’un blogAngels, la taille n’est pas le critère numéro un. C’est une question de manager et de vision, pas de taille…
… mais aussi de prix, peut-être. Beaucoup de PME tentent de faire l’économie, par exemple, d’un avocat. Ce qu’elles paient souvent très cher…