La politique du coup permanent

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Politique et vie de couple font-ils bon ménage ? À lire l’actualité, ces dernières années, en France et à l’étranger, il semblerait que ce ne soit pas vraiment le cas. Entre les tromperies des uns, les parties fines des autres, les petites douceurs que s’accordent – ou se cont accorder – certains membres de partis politiques, on se demande s’il est encore possible de construire une famille tout en menant une carrière politique, ou s’il ne s’agit que d’une construction de façade ?

Sarkozy, Strauss-Kahn, Hollande pour ne citer que certains, ont tous vu leur couple exploser durant leur carrière, à des moments plus ou moins clefs. Quant aux couples Kennedy, Clinton, Mitterrand ou Chirac, ils n’ont tenu, si l’on ose dire, que parce que la situation l’imposait. Tout a déjà été dit sur ces sujets, et j’ennuierais mes lecteurs et mes lectrices si je m’appesantissais sur ces sujets souvent scabreux.

Le changement c’est maintenant

Mais en matière de vie de couple et de sexualité, il faut avouer qu’une révolution est en marche. Et comme le veut l’habitude, l’ innovation vient des partis les plus jeunes, les plus récemment arrivés en politique. Je veux parler de LFI, et de l’un de ses leaders les plus prometteurs, Adrien Quatennens, récemment condamné pour violences conjugales. Des politiciens qui baisent, qui trompent et qui forniquent, on en a vu souvent. Des politiciens qui violent ou qui abusent de leur pouvoir pour obtenir quelques faveurs sexuelles, on en a vu aussi.

Mais des politiciens qui frappent, il me semble que c’est nouveau.

Bien sûr, ma mémoire peut me jouer des tours, et si vous vous souvenez de cas similaires, merci de m’en faire part en commentaire. Certes, il y a eu des politiciens qui se sont débarrassés de maitresses plus ou moins gênantes, du côté de la famille Kennedy notamment. Mais je doute fort que JFK ait porté la main sur Marylin Monroe (autrement que pour lui faire des caresses).

L’homme insoumis

L’insoumission dont il est fait mention dans l’acronyme de son parti va-t-elle jusqu’à remettre en cause les sacro-saintes lois du mariage ? Adrien Quatennens aurait-il confondu l’expression « battre campagne » avec « battre sa compagne » ? N’est-il pas au courant qu’on ne frappe plus sa conjointe depuis belle lurette et que par ces temps de féminisme virulent, cela peut nuire à sa carrière de façon irrémédiable ? Ou bien a-t-il simplement fait sien ce dicton ringard et tellement révélateur d’une époque oubliée : « Frappe ta femme, si tu ne sais pas pourquoi, elle, elle le sait« .

La femme d’Adrien Quatennens, elle, le sait très bien, désormais : elle a épousé un gros beauf, déguisé en réformateur.

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