La petite syrienne (one upon a time in the east)
Elle a bon dos la petite blogueuse syrienne. En fait, elle n’existait pas. Je sais, ça fait quelques jours que la presse en parle, mais vu l’activité frénétique chez blogAngels ces derniers jours, j’étais passé à côté de l’affaire. En fait, la petite syrienne n’était pas une petite sirène, mais un gros ricain, tendance barbe et McDo.
On ne lui en voudra pas tant que cela d’avoir joué avec nos nerfs, et Hadopi ne lui fera pas la chasse pour usurpation d’identité. Ce qui se passe actuellement en Syrie est grave, super grave même … mais pas grave au point d’aller donner une fessée médiatique à Bachar El Assad, digne fils de son père et ophtalmo à ses heures perdues (paraît-il, mais on ne va pas aller le vérifier, hein?).
Contrairement à l’Irak (et à ses champs de pétrole), à la Lybie (et à ses champs de pétrole), à l’Afganistan (et à ses champs de pavot), la Syrie n’offre rien de bien utile à nos économies, ni drogue dure, ni drogue douce. Du coup, les amis Syriens de la liberté peuvent faire la révolution sans nous (tout comme les tunisiens, les égyptiens, les yéménites, et tous les autre pauvres de la planète).
Allez, je me remets un peu Disney, un peu de poésie dans un monde de brut.
Découvrez d'autres articles sur ce thème...
Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec