La féminisation des conseils d’administration français est en marche

Cet article vous a plu ? Pourquoi ne pas le partager ?

Votée en janvier 2011, la loi Copé-Zimmerman visait à corriger un défaut des conseils d’administration des sociétés françaises: le faible nombre d’administratrices. Comme souvent en France, c’est par la loi qu’on cherche à faire évoluer les mentalités, et à faire parvenir la proportion de femmes au sein des CA des groupes cotés et des sociétés ayant au moins 500 salariés et réalisant au moins 50€ de CA, au seuil 20% en 2014, puis à 40% en 2017.


Ce seuil à 40% ne sprt pas du chapeau, il est apparu en 2003 en Norvège, l’un des premiers pays ayant cherché à viser la parité, sans toutefois chercher à l’atteindre. Pour quelle raison? Probablement à la fois par rareté des profils convenant à ce type de poste, mais aussi par une faible propension des femmes à devenir administrateurs administratrices d’entreprises. Résultat des courses: à ce stade, on trouve certes des femmes dans chacun des conseils d’administration des sociétés du CAC 40, mais on trouve souvent … les mêmes: Yseulis de Costes siège chez Seb, PPR et Vivendi; Agnès Lemarchand chez Mersen, Areva, Saint-Gobain, CGG Veritas; Marion Guillou chez Areva, Imerys, Veolia, BNP Paribas; Stéphane Pallez chez CBP Assurances, GDF Suez, Eurazeo.

Pour corriger ce défaut et faire découvrir ce rôle particulier à de nouvelles candidates, deux associations, IESF et l’IFA, se sont associées autour d’un événement commun, qui aura lieu lundi 2 décembre de 16h à 19h à la CCI Paris Ile de France (entrée libre mais inscription obligatoire).

devenir administratrice

Des femmes administratrices seront là pour témoigner: Chantal Berard, Michèle Cyna, Annie Kahn, Colette Lewiner, Marion Guillou, entre autres. Julien Roitman et Etienne Klein font également partie des speakers attendus ce jour là.

Renseignements et inscription ici.

Cet article vous a plu ? Pourquoi ne pas le partager ?