Jimmy Carter

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Il avait survécu à Ronald Reagan, son successeur, et à Georges H. Bush, le successeur de son successeur. Mais il ne connaîtra pas le second mandat de Donald Trump : Jimmy Carter, 39e président des États-Unis d’Amérique, s’est éteint à l’âge honorable de 100 ans.

Succédant à Gérald Ford, vice-président de Richard Nixon qui avait remplacé ce dernier à la suite du scandale du Watergate, Jimmy Carter n’a pas eu de chance. Son mandat débutait sur des bons augures, avec la négociation d’accord de limitation de la course aux armements nucléaires, et la visite de Sadate en Israel, qui déboucha sur les accords de Camp David et la paix entre l’Egypte et Israel, un truc dingue quand on pense que la guerre de Kippour n’avait eu lieu que quatre années plus tôt.

Mais le mandat de Jimmy Carter restera à jamais marqué par l’un des plus énormes camouflets de l’histoires États-Unis, avec la prise d’otages du personnel de l’ambassade américaine à Téhéran, qui durera 444 jours, et ne verra sa conclusion heureuse que sous le mandat de Ronald Reagan, suite probablement à des négociations secrètes ayant permis un réapprovisionnement en pièces de rechange de matériel militaire de l’Iran, alors en conflit avec son voisin Irakien, une affaire qu’on a appelé l’Irangate.

Le camouflet se doublera d’une tentative de libération avortée, l’un des hélicoptères du commando américain s’étant crashé au début de l’opération. Je garde encore le souvenir du visage du président Carter, annonçant à la télévision cette opération ratée, que je ne pus, alors, manquer de rapprocher de celle réussie, 3 ans plus tôt, par les commandos israéliens à Entebbe.

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