Invasion de nids de poule en plein Paris
Depuis quelques mois, déjà, circuler en voiture dans Paris est devenu un calvaire. Réduction à une seule voie de circulation sur les voies sur berge, travaux d’aménagement des boulevards des maréchaux, voies de bus élargies, nouveaux tarifs de contravention… Sans compter la récente crue de la Seine qui n’a pas arrangé les choses. Il faut être fou ou inconscient pour persister à vouloir rouler dans Paris.
Mais un phénomène récent est venu compliquer un peu plus la situation: la multiplication des nids de poule. Je ne me souviens pas en avoir vu autant dans Paris, et ça fait bien plus de trente ans que j’y circule. Et apparemment, je ne suis pas le seul à avoir constaté la multiplications de ces trous dangereux.
Il y a toujours eu des anfractuosités sur les routes parisiennes. Mais le niveau de détérioration du macadam parisien a atteint, me semble-t-il, un niveau inégalé. On en trouve un peu partout: aux abords des périphériques (notamment Porte Dauphine), dans le bois de Boulogne, sur de grandes artères… Avec, à chaque fois, le risque d’endommager la direction de son véhicule, ou de percuter un motard ou un autre véhicule en cas de déboitement intempestif.
Et s’il s’était agi de petits nids de poules, passe encore. Mais là, il s’agit de trous béants, dépassant 40 ou 50 centimètres de diamètre. De quoi encastrer une roue.
Avec Waze, on peut indiquer les nids de poule aux autres automobilistes
Pour quelle raison y a-t-il autant de nids de poules? Est-ce parce que les services d’entretien ne s’en préoccupent plus? Est-ce la qualité du macadam qui s’est lentement détériorée? Est-ce le réchauffement planétaire? Une réduction de budget? Une augmentation du trafic des poids lourds? Une tempête de météorites venues s’écraser sur l’Ile de France?
Je n’en sais rien. Mais il est grand temps que la mairie et les services de voirie prennent la mesure du phénomène.
NB: une artiste s’amuse à combler les nids de poules des trottoirs parisiens de morceaux de tissus multicolores. C’est très joli, et cela apporte un peu de gaité dans la grisaille parisienne.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Suspect évident : les poules.
Ce n’est peut-être pas rebouché, parce qu’il est préférable d’avoir des trous qu’encore plus de routes en travaux ?
Je propose de donner un nouveau nom aux dangereux nids-de-poule non rebouchés ou mal rebouchés par la Mairie de Paris, véritables pièges pour les deux-roues et les voitures : « Hidalgo ».
On pourra alors dire : « Tiens on signale l’apparition d’un nouvel « Hidalgo » rue de Rivoli ou boulevard Sébastopol ! »