Indiana Jones et le Cadran de la Destinée

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Le professeur Jones est de retour, avec son chapeau et son éternel fouet. Ça faisait un bail qu’on ne l’avait pas vu agrémenter nos écrans d’aventures extraordinaires, à la recherche du dernier gadget à la mode du temps de Ramsès II ou de l’empereur Vespasien. Cette fois-ci, notre archéologue en chef s’intéresse à une autre figure légendaire, le sympathique Archimède, rendu célèbre par son principe et d’autres petites découvertes sympathiques…

Cet épisode aurait pu être l’épisode de trop, comme pour de nombreux films dont le héros est trimbalé d’une histoire à l’autre, de manière intemporelle, sans prendre une ride, comme Tinitin ou James Bond, qi ont le même âge à cinquante ans d’intervalle, bien que le monde autour d’eux ait pris un coup de vieux.

Ce n’est pas le cas ici. Le parti pris des scénaristes a été de faire tenir à Harrison Ford, 81 ans et quelques à ce jour, un rôle à la mesure de ce que lui permet son physique de grand-père. Alors bien sûr, cela n’arrive pas à la cheville des films réalisés par Spielberg. L’imagination technique a pris le dessus sur l’imagination du scénario, ce qui fait qu’on a droit à quelques effets spéciaux, d’ailleurs très réussis, qui nous replongent dans l’univers de l’Indiana Jones de notre enfance, aux prises avec les méchants nazis dans une séquence d’ouverture fort bien léchée, bien qu’un peu longuette.

Pour le reste, c’est un Indiana Jones à la retraite qui reprend du service, accompagné de héros secondaires plus consensuels.

Il s’est écoulé plus de quarante années entre Les aventuriers de l’arche perdue et le Cadran de la Destinée, et ce sera probablement le volet final de la série. Un volet qui aurait pu se terminer autrement, au vu de la séquence finale (mais je ne dirai rien). À moins que les scénaristes n’envisagent d’utiliser le subterfuge de la séquence d’ouverture pour faire revivre Indiana Jones une fois qu’Harrison Ford aura pris sa retraite pour de bon.

Et là, ce seront probablement les épisodes de trop.

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