Il veut marcher sur la Lune…
Enfin, peut-être pas lui en personne. Mais son ambition est claire: faire de la Lune une destination non pas touristique, mais économique. Un espace d’où l’espèce humaine pourra passer à une étape ultérieure de son développement (mais sans qu’on sache laquelle).
Il est comme cela, Jeff Bezos, il aime se fixer des objectifs simples (à définir) mais ambitieux (à atteindre). Et il recule devant peu d’obstacles. Les lecteurs de la lettre qu’il adresse aux actionnaires le savent: il faut accepter de se planter, mais se planter avec talent, avec classe. Donc avec ambition.
La date prévue pour le premier alunissage du module lunaire de Blue Moon est 2024. Ce n’est pas si loin, cinq ans à peine. Et pour nous faire patienter, Bezos lance un club, le club du futur, où étudiants, enseignants, et parents de futurs astronautes sont invités. Tout cela vous paraît dingue? C’est normal, c’est l’impression que cela fait quand on est confronté à quelque chose d’inhabituel.
Rendez-vous en 2024. On en reparlera.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Je ne nie pas l’ambition simple et extraordinaire, mais la difficulté technique et industrielle est réelle. La NASA a mis presque 10 ans, avec l’effort de tout un peuple et une quarantaine de missions spatiales Mercury/Gemini/Apollo pour se faire la main.
C’est comme ceux qui veulent rebâtir Notre-Dame pour 2024. Effectivement, rendez-vous en 2024 pour en reparler.
Dans un cas, on a un individu en pleine possession des moyens économiques pour parvenir à son but. Dans l’autre, un individu dont le projet repose sur une multitudes d’inconnues. A mon avis, la Lune arrivera avant ND2024…