House of Vlads
Et c’est reparti pour un tour ! Vladimir Poutine s’accroche. Depuis son accession au pouvoir en 1999, il a enchaîné deux mandats de président de la Fédération de Russie (en 2000 et 2004), puis la présidence du gouvernement sous la présidence de Medvedev de 2008 à 2012 (la constitution ne lui permet pas d’effectuer trois mandats consécutifs), avant de se faire réélire en 2012 puis en 2018. Rendez-vous en 2024 pour découvrir comment il se débrouillera pour conserver le pouvoir.
Nicolas Sarkozy, lors d’une récente conférence à Abu Dhabi, portait un regard critique sur les régimes démocratiques. Pour lui, les grands leaders de ce monde sont Xi Jiping et Vladimir Poutine, capables de résister à l’usure du pouvoir et de le conserver pendant plus de temps qu’un président français ou américain. Quand on se souvient de la séquence entre l’ancien président français et son homologue russe il y a quelques années, il y a de quoi sourire.
On se demande aussi pourquoi il n’a pas cité Angela Merkel. Après tout, elle est au pouvoir depuis presque 15 ans, ce qui lui confère une longévité de plus du double de celle de Nicolas Sarkozy. Et elle, elle se maintient de manière démocratique, au moins…
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Pourquoi a-t-il cité Poutine plutôt que Merkel ? J’ai une hypothèse psy peut-être simpliste, je la soumets : Il est fasciné par le côté sulfureux de Poutine et se reconnait plus en lui qu’en Merkel.