Hotel Transylvania
Dracula pourrait-il tenir un hôtel dans les Carpates? La réponse est oui, selon ce film d’animation construit sur le scénario mille fois revu de la petite communauté fermée qui vit très bien sur elle-même, jusqu’à ce qu’un intrus vienne en bouleverser les règles et le fonctionnement (cf. Le cercle des poètes disparus, etc.)
Donc notre ami Dracula, comte de son état, depuis qu’il a fuit l’atroce monde des humains il y a 118 ans, tient un abominable hôtel à l’abri des regards, où se retrouvent chaque année une multitude de monstres en tout genre, pour fêter l’anniversaire de la petite Draculette, alias Mavis, mignonne petite vampire: Frankenstein, le loup-garou, Mr et Mme squelette, etc. Tout ce petit monde de monstres s’ennuierait follement si un jeune humain n’avait pas osé s’aventurer jusque là, et s’incruster pour l’anniversaire de la jeune Mavis, qui, bien entendu, va s’amouracher du jeune intrus, décoré en cousin de Frankenstein, sous le pseudonyme de Johnniestein.
C’est mignon, très tendre, nullement effrayant, un gosse de quatre ans y trouvera son compte tout autant qu’un adulte souhaitant passer deux heures devant un bon dessin animé. Seul regret, pas une goutte de sang du début à la fin: pour un film de vampire, on a rarement fait plus aseptisé. Il faudra en tenir compte pour le numéro 2…
PS: d’après mes gosses, je ressemblerais à ce Dracula de dessin animé. Dois-je opposer un démenti?
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Certes un peu aseptisé et déjà vu au niveau de son propos, mais pas moins savoureux au niveau de son dynamisme, de son humour et surtout des gros clins d’oeils à la gloire du cinéma fantastique et de son bestiaire, le vampire en tête !