Had Gadia
Pessah, la Pâque juive, est l’une des plus importantes fêtes du judaïsme. Elle commémore la sortie d’Egypte – celle dont on a pu apprécier (ou non) l’adaptation par Ridley Scott dans son dernier peplum. C’est la fête de l’accession d’un peuple à la liberté, après plus de deux siècles d’esclavage.
La célébration de cette fête – comme toutes les autres fêtes juives – passe par un rituel établi, un Seder, dont vous trouverez la description complète sur Wikipedia: un repas, précédé de la lecture d’un texte relativement long, entrecoupé de libations (4 coupes de vin) et qui s’achève sur des chansons étranges, très répétitives, dont j’ai toujours considéré que leur forme était conçue pour tester tout autant notre mémoire que notre taux d’alcoolémie.
Had Gadia est l’un de ceux-là.
Il raconte l’histoire d’un chevreau offert par un père à son fils. Un chat dévore le chevreau. Un chien mord le chat. Un bâton punit le chien. Un feu consume le bâton. L’eau éteint le feu. La vache boit l’eau. Un boucher égorge la vache. L’ange de la mort met fin aux jours du boucher. Et enfin, l’Eternel punit l’ange de la mort… Tout cela dit sur un rythme entraînant, comme dans les chansonnettes pour enfants.
Ce qui est intéressant, c’est l’alternance des rôles: à tout moment, un des participants de cette chansonnette tient un rôle, qui se caractérise par une alternance d’actions bonnes ou méchantes. Le chevreau est gentil, donc le chat est méchant, donc le chien est gentil, etc. Suivez le raisonnement jusqu’au bout, et vous arrivez à un résultat surprenant: Dieu tient le rôle du méchant.
Mais comment cela se peut-il? C’est là que le génie du peuple juif s’exprime, dans les innombrables explications élaborées pour donner une logique à un résultat aberrant. Mon père fournit une de ces explications, des plus intéressantes. La voici.
Un jour, un jeune enfant, brillant mais turbulent, épuisait ses parents. Ceux-ci emmenèrent l’enfant chez le rabbi du village, pour qu’il soit réprimandé avec sagesse. Les parents laissèrent donc l’enfant avec le rabbi, qui commença à lui faire la morale. L’enfant lui donna alors l’interprétation précédente de Had Gadia. Le rabbi fut plongé dans un abime de perplexité: comment Dieu pouvait-il être méchant?
L’enfant lui fit alors une superbe réponse: tout cela, c’est la faute du chien, lui dit-il. De quel droit, en effet, le chien s’est-il immiscé dans un conflit qui opposait le chevreau, tout innocent qu’il soit, au chat? La conclusion, poursuit-il, c’est qu’il ne faut pas se mêler des affaires des autres, sous peine d’arriver à des situations illogiques. Le rabbin se le tint pour dit, et renvoya l’enfant chez lui.
Une belle leçon de cynisme, non?
PS: en cherchant à illustrer cet article, je suis tombé sur un article en turc, dont je serais ravi de connaître la traduction exacte. Qui s’y colle?
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Merci Hervé d’enrichir ma culture de mécréant-agnostique 😉
Il me semble que la chanson est le had gadia chante par chava alberstein en hebreu. Qd a la traduction du texte turc, un coup de google translate, et voici ce que l'on obtient :
La chanson me semble t il est kes ahad gadia de chava albertsein chantee en hebreu. Qd a la traduction du texte turc … Un coup de translate et voici ce que l'on obtient :
Pâque (Eng. Seder de Pessah, Ibar. סֵדֶרa finalement dit qui composent les mots d'un ancien bataille rimes (חוה אלברשטיין) le décès de Chava Alberstein dans les chansons, symboles, selon certains historiens modernes. Gady avait un résumé de l'histoire d'Israël (Tchad Gadie) chansons dans les paroles du Dieu père, agneau représente les Juifs reçu 2 argent. attaquants d'agneau (trickster chat-Assyriens, chien-Babylone, Stick-Perses, le feu-Macédoniens, eau-Romains, bœuf moudjahidin arabes, boucherie-croisés chrétiens, l'ange de la mort-Turcs) Les icônes du pays occupées jusqu'à ce qu'Israël maintenant. Parmi ceux-ci, le dernier de l'ange de la mort (Azrael) est dit être l'Empire ottoman. Mentionné dans la dernière section "cette année, mon changement. Je ai l'habitude d'être un agneau docile, alors je étais un tigre et un loup sauvage. "Les paroles racontent des politiques actuelles d'Israël. Représenté par le cousin, invasions, le génocide d'un peuple vivaient dans la région des personnes non-juives qui font le même à eux de critiquer le gouvernement israélien. "Cruels et opprimés, de retour avec cette crainte cercle où la victime du bourreau, combien de temps que toute cette folie? .. Et ici commence tout recommencer …".
pas plus clair…
La traduction des paroles sur le clip ci dessus est correct et fidèle aux paroles original…bien à vous…
BSR cest PEUT ETRE llHISTOIRE D’UN FAUX TEMOIGNAGE et de ses conséquences en chaine…..
cette chanson me semble évoquer à la fois le calendrier hebdomadaire ( car le chevreau est acheté le dimanche , le chat le mange (soit disant ) le lundi, –le mardi le chien –le mercredi la trique le jeudi la flamme- (le vendredi l’eau /le samedi le boeuf) dimanche le boucher….
en regard avec les 10 paroles ///pour un on suit les couplets du début a la fin (agenda semaine) pour l’autre de la fin au début
EN EFFET ; on associe les 10 COUPLETS e, partant de la fin de la chanson aux articles .
-le premier article de D. ieu ‘(1) « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, d’une maison d’esclavage. 1 ERE ACTION DANS LA CHANSON punit l’Ange de la mort
2- (2) « Tu n’auras point d’autre dieu que moi.
ensuite L’ANGE prend le BOUCHER du rite
3- (3) « Tu n’invoqueras point le nom de l’Éternel ton Dieu à l’appui du mensonge; car
l’Éternel ne laisse pas impuni celui qui invoque son nom pour le mensonge.
puis LE BOEUF BOIT L’EAU
4- (4) « Pense au jour du Sabbat pour le sanctifier.
l’eau éteint la flamme
5- (5) « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre que l’Éternel
ton Dieu t’accordera.
et la flamme brule le baton 6- (6) « Ne commets point d’homicide.
LE BATON FRAPPE LE CHIEN « Ne commets point d’adultère.
.LE CHIEN MORD LA CHATTE Ne commets point de larcin » (9) LE CHAT MANGE LE CHEVREAU « Ne rends point contre ton prochain un faux témoignage.
LE PERE ACHETE A SON FILS UN CHEVREAU
13- (10) « Ne convoite pas la maison de ton prochain; Ne convoite pas la femme de ton
prochain, son esclave ni sa servante, son bœuf ni son âne, ni rien de ce qui est à ton
prochain. » conclusion ; cest llHISTOIRE D4UN FAUX TEMOIGNAGE ;;;LE 2EME COUPLET ET LE 9EME ARTICLE DES 10 PAROLES pourquoi estce un faux témoignage ? : ce dernier prétend qu’un chatte à manger un chevreau !!! mais qui a deja vu ca ???? QUI A DéJA VU UNE CHATTE MANGé UN CHEVREAU ?? alors ,,,,ou es passé le chevreau ? offert à une femme ? peutetre celle du boucher vendu pour un boeuf….hum nallons pas trop loin …en tous cas le chien qui mord pour rien le chat .. en tous cas ne fait que mordre…il le touche mais ne lui fait pas si mal,,,par contre le baton sans lintervention du feu aurait put lui faire tres mal voir le tuer, …etc
en partant du début de la chanson si on associe les couplets aux jours , le dimanche cest le marché,— le mensonge du fils le lundi ,— le chien qui mord( l »adultère) le mardi, –la punition le mercredi,___ le jeudi c’est le feu —, , (le vendredi l’eau__chabbat _ , le samedi la viande) ..le dimanche travail commerce .. bien a vous ceux qui auront lu