Les gardiens de la galaxie
Il y a quelque chose de jubilatoire dans les deux épisodes de la saga des Gardiens de la Galaxie déjà sortis, qui raconte l’histoire de super-héros assez inhabituels, complètement déjantés, à l’autre bout de la galaxie. Quelque chose de vraiment différent, qui donne vraiment envie d’aller se caler dans un siège de cinéma pour profiter de ces films sur grand écran. Est-ce leur humour décalé? Leurs personnages bien différents des super-héros habituels – un arbre qui parle et dit toujours la même chose, un gros malabar un peu bébête, deux soeurs sanguinaires qui se haïssent, un terrien fan de musique des années 80 et … un raton-laveur? Est-ce tout simplement la bande originale, constituée en grande partie de ces tubes qui rappellent notre jeunesse?
Ou bien est-ce tout simplement que dans la grande famille des films de science-fiction et de voyages intergalactiques, on a rarement vue une approche aussi décalée. Les gardiens de la galaxie sont à Star Wars ce que deux heures de Gad Elmaleh sont à un livre de Jean d’Ormesson. C’est gai, coloré, visuellement superbe, et on ne sent pas le temps passer. Alors que cette histoire qui n’en finit pas d’en finir, avec ses épisodes qui se ressemblent, finit par lasser le fan de SF le plus abouti.
Bref, si vous cherchez un bon film pour vous consoler du sale temps de ce début de printemps, vous devriez essayer de ce côté-là.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec