François, Christian, Jean-Louis et les autres
Nous veillissons tous, c’est un lieu commun. Et plus nous vieillissons, plus nous voyons de gens disparaitre autour de nous.
Au début de la vie, c’est plutôt rare, et choquant. Apprendre qu’un camarade de classe vient de quitter ce monde n’est pas chose joyeuse. Le traumatisme causé par la mort d’un proche peut être fort, surtout quand on jeune.
Une fois arrivs dans la vie professionnelle, les disparitions se font tout doucement plus fréquentes, alors on finit par s’y faire. C’est une collègue qui décède peu aprs son départ à la retraite (Odile). Un autre qui disparaît des suites d’une longue maladie (Christian et Christian), ou d’une maladie plus soudaine (Jean-Louis, Gontran).
Et puis il y a ces décès qu’on ne s’explique pas, ou qu’on n’ose pas vraiment s’expliquer, comme celui de François, il y a quelques jours. Stress, pression, ras-le-bol? Impossible à dire, d’autant plus qu’ayant quitté DS il y a quelques mois, je ne l’ai pas souvent croisé ces derniers temps. Difficile de juger donc, mais j’ai le sentiment que les prochains mois n’apporteront pas beaucoup de raisons de se réjouir de ce coté là de la Seine.
PS: les personnes disparues laissent pourtant un compte actif sur Facebook. Cela mériterait que Zuckerberg se penche sur le sujet.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec