Faites entrer la gastronomie tunisienne a l'UNESCO
Le président de la République a proposé une initiative intéressante, lors du dernier salon de l’agriculture: faire entrer la gastronomie française au patrimoine de l’humanité, à l’UNESCO.
Mon philosophe préféré a l’habitude de dire qu’il existe trois grandes cuisines:
- la cuisine chinoise, car elle nourrit près d’un cinquième de l’humanité
- la cuisine françaie, car elle est la plus raffinée
- la cuisine tunisienne, car elle est la plus variée
Aux confins de ces trois cultures que j’apprécie tant, l’initiative présidentielle m’a donc donné une idée toute simple: faire entrer la gastronomie tunisienne au patrimoine de l’humanité, à l’UNESCO! Si vous voulez défendre la gastronomie tunisienne avec moi, rejoignez-donc ce groupe Facebook!
Imaginez-donc, la bkaila, la mloukhia, le couscous poisson, la slata mechouia, l’harissa bel hout, la damhout, la slata jeida, le bsalaloubia et le complet thon (*) gagneraient enfin une reconnaissance internationale. Plus une minute à perdre!
(*) Sans oublier la boukha, et le domaine de l’Arkuosal.
Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Désolé, mais la cuisine la plus raffinée est la cuisine japonaise, beaucoup plus riche, inventive et complexe que la cuisine chinoise (les grands cuisiniers chinois s’en inspirent aujourd’hui). Ce n’est pas un hasard si Tokyo est la ville au monde la plus étoilée. Rien à voir avec nos restaurants français de sushis tenus par des chinois…
Le debat est lancé! Je trouve neanmoins la cuisine japonaise trop aseptisée, par comparaison à l’excellente cuisine à l’huile d’olive de nos pays mediterranéens.