Face Mort
Quand on s’appelle Dupont, Durand ou Martin, il n’est pas rare de tomber sur un roman dans lequel un des personnages porte le même nom de famille que vous. Quand on s’appelle Kabla, c’est déjà plus rare. Mais quand en plus de cela, ce personnage est polytechnicien et s’intéresse à l’Intelligence Artificielle et à l’analyse d’images, cela fait quand même beaucoup de coïncidences. Et quand, pour couronner le tout, l’auteur du livre est lui-même polytechnicien, on se demande s’il n’a pas utilisé une petite moulinette alimentée avec des noms d’anciens élèves pour générer les noms des personnages du roman dont il va être question ci-après…
Car si je commence par ce long préambule, c’est que je suis tombé, grâce aux conseils d’un ami passionné de polars, sur un roman paru en 2020, dont la 4e de couverture dit à peu près ceci :
Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour la paix ?
Le sous-lieutenant Georges Kabla, diplômé de Polytechnique, effectue un stage dans une base d’écoute de la DGSE. Sa mission ? Dresser un logiciel de reconnaissance faciale particulièrement pointu et rétif, surnommé Face Mort. Soudain ce dernier donne l’alerte sur une vidéo filmée en Libye, mais le téléphone sonne : on lui demande de cesser toute investigation. À des milliers de kilomètres de là, la capitaine Maxime Barelli, paria des forces spéciales, est chargée d’éliminer secrètement des djihadistes français. Cette mission la ronge et fait resurgir un passé terrible, jusqu’au moment où elle découvre qu’une arme mortelle est sur le point d’entrer en action. Une arme aussi insaisissable que l’air et qui menace la France…
Intrigant, n’est-ce pas ? Inutile de vous dire que j’ai immédiatement passé la commande. Et je n’ai pas été déçu de mon achat impulsif…
Face Mort est un bon thriller, avec un suspense qui va crescendo. Autrement dit, c’est un livre qui ne vous lâchera plus dès que vous aurez lu les premières pages. Bref, un livre que vous allez dévorer en 24 heures maximum : n’imaginez pas le trimballer avec vous pendant tout l’été. L’histoire est simple : un jeune polytechnicien en stage à la DGSE – le Kabla dont il est question plus haut – identifie, grâce à un logiciel d’analyse de contenus multimédia ultra performant qu’il a réussi à débuguer, une menace terroriste d’un nouveau genre…
Je ne vous en dit pas plus, à vous de découvrir la suite si le coeur vous en dit…
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec