Que retenir du concours de la chanson Eurovision 2018 ?
Rien à dire: cette édition du concours de la chanson Eurovision 2018 était à la hauteur: du suspense (lors de l’annonce des résultats), des interprétation riches et variées, et une victoire à l’arrachée. Et je pense réécouter fréquemment la playlist Spotify conçue pour l’occasion (elle existe aussi sur Youtube et Deezer).
Ce que je retiendrai surtout de cette soirée, c’est la richesse des interprétations. Celle de la chanteuse Estonienne, tout d’abord: une voix sublime, et une robe magique, donc les motifs variaient au fil de la chanson. Elle méritait largement un premier prix, mais sans doute dans un autre concours.
Dans dix ans, nous porterons tous des vêtement aux couleurs interchangeables. merci pour cette innovation !
Autre interprétation remarquable, et qui méritait le premier prix, celle du chanteur autrichien. De loin mon favori.
Ça change de Conchita Wurtz
Le duo d’interprètes français, Madame et Monsieur, faisait bonne figure, avec une chanson dédiée à une jeune fille née sur un bateau de réfugiés. Las, leur mélodie était plus proche de celle d’un clip pour SFR (« nos clients nous disent merci pour la 4G… ») que pour un tel concours.
Une mélodie digne d’un clip pour SFR … ou Bouygues Telecom
Chypre, avec sa version locale de Shakira aurait pu l’emporter. Mon ami Nicolas Catard y aurait alors perdu sa blonde chevelure.
La déclinaison locale d’un modèle international: Shakira
Mais c’est la chanteuse israélienne Netta Barzilaï qui s’est imposée dans cet Eurovision 2018, principalement avec les votes du public. Sa chanson, Toy, est censée évoquer le harcèlement dont sont victimes les femmes. Immense sujet sur lequel il y aurait tant de choses à dire. Mais son interprétation m’a laissé de glace. Je doute qu’on se mette à danser sur cet air durant les chaudes soirées estivales…
Rendez-vous l’année prochaine à Jerusalem…
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec