Et si l’amour c’était aimer ?
Autre découverte du weekend pascal, Et si l’amour c’était aimer ? bande dessinée désopilante de Fabcaro, réservée aux adeptes du troisième degré et plus. Une histoire cucul la praline de couple qui se défait, racontée sur le mode d’un album photo, mais avec un texte tellement décalé qu’on se demande ce qui a bien pu passer par la tête de l’auteur par certains moments.
L’histoire est simple. Patron de start-up, Henri coule des jours heureux avec son épouse Sandrine, jusqu’au jour où celle-ci tombe éperdument amoureuse d’un livreur, chanteur de rock amateur. Comment le mari trahi va surmonter l’épreuve, comment le couple adultère va peu à peu se déliter lui-même, c’est ce que raconte cet album photo d’une trentaine de pages, où chaque bulle atteint des sommets de loufoquerie.
Le summum, ce sont ces 4 ou 5 planches où le récit s’interrompt, et où des personnages inattendus (des amis réunis à déjeuner, une cérémonie d’enterrement, un couple devant une exposition, un patient chez son psy) viennent commenter l’histoire et ses derniers rebondissements.
Fabcaro livre là un pur délice, qui mériterait de figurer dans toute bibliothèque digne de ce nom. Un grand merci à Eric qui m’a fait découvrir ce chef d’oeuvre.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Totalement décalé dès le début. Un patron de start up ne coule pas des jours heureux, et il n’a pas d’épouse.
A moins que l’on fasse entrer Uber dans les start up. Alors on aboutit à une fable sociale. C’est Kalanik trompé par un de ses taxis. C’est Spartacus.