Digital Branding: The Latest Trends and What You Need to Do About Them – suite
Comme indiqué précédemment, j’ai eu le plaisir de partager la table des speaker ce matin à l’AUP, en compagne de Yann Gourvennec et de Stanislas Magniant, à l’invitation de l’IABC France, et avec un remarquable Matthew Fraser pour modérateur. En une heure, nous avons pu, à quatre, balayer tout un tas de questions autour des marques, de leur « stratégie digitale » et des médias sociaux.
Voici un petit résumé sous la forme de quelques remarques (un grand merci à Olivier Cimelière pour ses notes).
- le « digital branding » est un concept, sa forme évolue avec le temps: un logo numérisé suffisait en 1990, aujourd’hui il faut sa page Facebook
- les outils importent peu (repensez à la pub avec Patrick Bruel: « au Poker, ce qui compte, ce n’est pas les cartes, c’est ce que vous en faites« , et remplacez « au Poker » par « sur les médias sociaux »)
- la question du ROI revient tout le temps, surtout pour les grands comptes. Mais s’il faut mesurer, il faut aussi se fixer des objectifs réalistes et efficaces
- TweetReach est un excellent outil pour faire des camemberts…
- sur Twitter, une grande marque apparaît en son nom propre, une petite a intérêt à personnaliser son opérateur
- la vie sur les médias sociaux n’est pas si différente de la vraie vie. Notamment en gestion de crise.
- il ne faut pas avoir peur du juridique, il faut juste savoir le bypasser de temps en temps (typiquement français, paraît-il)
Merci encore à Sally O’Dowd pour l’opportunité offerte de venir parler devant mes amis de l’IABC France, organisation que je vais m’empresser de rejoindre cette année, après un court break.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Cette histoire de ROI me semble sans fondement. Un dirigeant décide en fonction « d’histoires » qui lui parlent.
Par exemple BAe (si mes souvenirs sont bons) a choisi Catia dans les années 80, qui initialement avait été éliminé de son appel d’offres, parce que c’était le seul logiciel qui avait vu que le train d’atterrissage de son prochain modèle ne se dépliait pas. Le module cinématique qui avait fait cette découverte était l’oeuvre d’un stagiaire…
Les transporteurs routiers auraient été les premiers à acheter des téléphones portables : pour éviter à leurs camions de repasser par leur base.
Ces histoires ne sont pas sans lien avec la rationalité économique. Mais il n’y a pas calcul. On est dans le domaine du réflexe.
J’ajoute que certains de mes clients m’ont confié le sort de leur entreprise sur ma seule bonne mine, parce que je leur inspirais « confiance ».
Pour un avis plus autorisé que le mien sur le sujet, voir James March et « A primer on decision making ». Le sous-titre dit tout : « how decisions happen ».
Oui, cette histoire de ROI est le meilleur moyen de tuer toute innovation, comme aime à le rappeler Yann Gourvennec.