De l’eau dans le gaz ?
Je dois le confesser humblement : je n’ai jamais rien compris à l’économie, et l’évolution récente des tarifs des différentes formes d’énergie qui va changer cela. j’ai toujours cru – mais je me suis sans doute trompé – que la libre concurrence et la hausse de la demande contribuaient à la chute des prix. Mais avec l’énergie, patatras ! c’est l’inverse qui se produit.
La hausse impressionnante des tarifs du gaz, ainsi que celle combinée de l’électricité, sont, parait-il, la conséquence d’un accroissement de la demande. Après des mois de stand-by dus aux différents confinements, l’économie redémarre, et la demande énergétique s’est faite plus forte. Raison de plus s’en mettre plein les poches.
À moins que cela ne soit dû à une limite des capacités de production. Limite sur laquelle peuvent jouer les pays producteurs de gaz, comme la Russie. L’indépendance énergétique n’est qu’une vue de l’esprit…
C’est dans ces moments là qu’on se dit que décidément, notre pays marche sur la tête, en essayant de réduire sa dépendance au nucléaire, une énergie dont nous maîtrisons à la fois la technologie, et la capacité de production, et qui pollue bien moins que le gaz, le pétrole ou le charbon.
Ayons une pensée pour ceux qui, comme moi, se chauffent au gaz. L’hiver sera froid.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec