De la Livebox Play à la Livebox 5
Abonné à la fibre Orange depuis quelques années, je disposais d’une Livebox Play qui commençait à dater : le moteur du ventilateur commençait à ronfler, des messages d’erreurs apparaissaient toutes les demi-heures sur l’écran de la télévision, et l’enregistrement vidéo ne fonctionnait plus. Tous les signes qu’une mise à jour s’imposait. C’est chose faite depuis ce matin (vive la fête des pères…).
La Livebox 5 qui est venue remplacer le modèle précédent se présente sous la forme d’un bloc noir sans véritable originalité, livré dans un emballage en carton d’un blanc très sobre, qui comprend un câble réseau, le câble de raccordement à la fibre, le bloc d’alimentation et le boîtier lui-même. Le modem qui s’intercalait entre le branchement de la fibre et la box a disparu : désormais, on connecte directement la livebox à la fibre, ce qui permet de rendre disponible une prise électrique. Un guide assez bien conçu explique comment gérer les différents modèles d’accès à la fibre, selon le nombre de branchements et la première lettre qui identifie le modèle de boîtier.
La box elle-même dispose désormais d’un bouton On/Off sur sa face arrière, qu’il faut presser au démarrage, sinon … il ne se passe rien : ça change de l’ancienne. L’afficheur numérique a disparu, au profit de trois diodes qui prennent une couleur orange une fois la connection établie. La box n’offre toujours que 4 connecteurs RJ45 au dos, il faut donc passer par un switch ou un routeur externe si on veut disposer de plusieurs connexions câblées. Voilà pour la partie matériel.
Côté logiciel, l’interface de gestion prend elle aussi un petit coup de neuf, par rapport à celle dont on disposait auparavant (accès via http://192.168.1.1). Toute reste bien sûr largement configurable, comme le SSID du Wifi ou les tables d’allocation DHCP, mais une période d’adaptation semble nécessaire pour ceux qui étaient habitués à l’ancien mode de navigation.
Du côté du boitier TV, là, il y a un vrai changement au niveau du design. Le nouveau boitier occupe deux fois moins de place que le précédent. En terme de taille, il ressemble aux boitiers TV des concurrents, comme le player Freebox mini 4K. Nouveauté par rapport au précédent, on peut opter pour une connexion en mode WiFi ou via un câble RJ45. Le précédent modèle imposait de passer par un câble connecté directement à la livebox, ce qui empêchait de passer par un routeur intermédiaire ; et même en utilisant un switch si on voulait connecter plusieurs appareils (le poste de télévision ou un NAS, par exemple), cela posait des problèmes au redémarrage de la box. Ces problèmes là ont disparu, et c’est bien.
Totalement silencieux, ce boitier dispose de peu de connecteurs lui-même : antenne TNT, prise USB, prise HDMI et sortie son SPDIF. C’est minimaliste. N’espérez pas brancher votre ancien magnétoscope dessus… La capacité d’enregistrement, elle, n’a pas changé : on reste à 240Go, ce qui reste assez peu : environ une trentaine de films de deux heures tout au plus, le mode de sauvegarde choisi par Orange étant assez gourmand.
Autre nouveauté, le boîtier TV est capable de mettre en marche les dispositifs connectés par HDMI : on peut désormais allumer sa télévision via la télécommande Orange … mais hélas, rien ne se passe quand on l’éteint : il faut donc toujours jouer avec les deux télécommandes.
La télécommande, elle aussi, a beaucoup changé. Plus fine, elle a perdu l’inélégant clavier qui ornait sa face opposée. Elle alimentée par deux piles plates qui remplacement les 4 piles AAA qui lui donnaient toute son épaisseur. Elle s’agrémente désormais système de reconnaissance vocale appelé Djingo, cédant à la mode des télécommandes type Amazon Fire TV : grosse déception de ce point de vue, je ne suis toujours pas parvenu à le faire fonctionner. En revanche, il n’y a toujours pas d’éclairage intégré, et c’est bien dommage pour s’y retrouver lorsqu’on souhaite changer de chaîne ou augmenter le son, dans une pièce plongée dans le noir.
Côté logiciel, là aussi, pas de trop gros changements fonctionnels, c’est plutôt du côté de l’interface de navigation qu’Orange semble avoir fait quelques efforts. La navigation sur un disque multimedia est devenue plus fluide, et apparemment, la box plante moins souvent lors de la lecture de fichiers enregistrés sous un format DivX un peu défectueux.
Au final, ce changement de Livebox ne se passe pas si mal. Les appareils connectés sont toujours connectés, le boitier TV ne fait plus de bruit, le nombre de câbles a été réduit.
Opération réussie.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec