Dans quelle langue doit-on blogguer?
Le choix de la langue d’un blog est déterminant sur plusieurs apects: aisance d’expression du blogger, éventail de lecteurs, indexation et référencement par les moteurs de recherche, etc. Lorsque le blogger maîtrise deux ou plusieurs langues, ce choix peut devenit critique.
Loic Le Meur, ou Jane McConnell, par exemple, ont fait le choix de maintenir deux versions de leurs blogs respectifs: l’une en anglais, l’autre en français. Leurs lecteurs proviennent de plusieurs horizons différents, et le confort d’une seule langue d’expression justifient un tel choix, bien qu’il nécessite alors la traduction régulière de certains articles d’un blog à l’autre.
On peut également opter pour une solution plus simple, consistant à publier sur le même blog des messages exprimés dans une langue différente. Des problèmes de référencement seront alors probables, les moteurs de recherche actuels gérant mal le multilinguisme d’une même page. Et les lecteurs du blog qui aura fait ce choix auront souvent à jongler d’une langue à l’autre.
Si on décide, finalement, d’opter pour une seule langue, encore faut-il choisir la bonne. Personnellement, j’ai choisi le français. Non pas que les autres langues m’effraient – j’en maitrise deux autres, et baragouine dans deux ou trois autres – mais simplement parce que je pense contribuer, à ma petite échelle bien entendu, à une diffusion du français auprès des internautes. C’est, en quelque sorte, ma contribution à la francophonie, dont le sommet se tient ces jours-ci à Bucarest, capitale d’un des rares pays d’Europe dont les natifs parlent un français impeccable et toujours chatoyant (n’est ce pas, Alex?).
Ce choix n’ jusqu’à présent pas trop pénalisé l’intenationalisation de ce blog. Pour preuve, voici la vue Google Analytics de la répartition géographique des visites en septembre. Pas mal pour un petit blog francophone (bon, l’audience n’est pas au top…).
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec