Damages – saison 1
Je viens de finir la première saison de Damages, une remarquable série politico-judiciaire diffusée en 2007 aux Etats-Unis, et disponible en DVD. Glenn Close (actrice que je n’ai vu jouer que des rôles d’ordure finalement) y campe une avocate d’affaires sans scrupule, qui manipule remarquablement bien son entourage pour faire progresser l’affaire qui la préoccupe, celle où elle représente les droits de 5000 salariés ayant perdu tous leurs biens au profit de leur ancien employeur, un milliardaire qui a construit sa partie de sa fortune sur d’habiles jeux comptables. Une jeune avocate, fraîchement recrutée par le cabinet pour travailler sur ce dossier, va y perdre plus que sa naïveté. Je ne vous en dis pas plus…
Damages est remarquable à plus d’un titre. D’abord par la scénarisation: le premier épisode part du présent, pour remonter, apr touches successives, jusqu’au drame qui vient de se dérouler. Ensuite par l’écriture différente de chaque épisode: leurs réalisateurs sont tous différents. On sent bien que les centres d’intérêt varient d’un réalisateur à l’autre: chaque épisode a un goût, une saveur différente. Les rôles, enfin, trahissent une ambiguïté certaine: personne ne s’en sort indemne, chaque personnage aura sa part de noirceur à un moment, à un degré plus ou moins avancé.
Je n’ai pas encore vu la saison 2. On m’en a dit moins de bien, la tension de la première saison s’étant éteinte sur le dernier épisode. Si vous l’avez déjà vue, qu’en avez-vous pensé?
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec