Daimler sans Chrysler (ou l'inverse)
Après un peu moins 10 années de vie commune, Daimler et Chrysler se séparent. Pour ceux qui comme moi ont connu les deux sociétés dans leur existence antérieure, ce n’est qu’un retour à la case départ. Mais c’est surtout l’illustration de l’échec d’une intégration. Intégration de cultures, entre Daimler-Benz, fabricant des illustres Mercedes, voitures de "riches" et de "notables" et Chrysler, une entreprise vieillissante à la fin des années 80, mais qui tentait d’intéressantes innovations comme la Viper. Intégration des équipes, intégration des gammes, intégration des technologies.
Curieusement, il me semble qu’une certaine osmose était apparue entre les deux sociétés. La Crossfire comporte sans aucun doute une certaine griffe Mercedes, tandis que les évolutions du ML et des différentes modèles de coupé marquent une volonté d’innovation et de recherche dans les formes qui n’était pas aussi visible avant 1998.
Je garderai de cette période une photographie, que je n’ai malheureusement pas retrouvée sur le Net. Celle, parue il y a quelques années dans la presse, et sur laquelle est représenté l’ensemble des véhicules de la grande famille Daimler-Chrysler. Elle aurait parfaitement illustré ce billet. Si vous la trouvez, merci de m’envoyer le lien. A défaut…
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec