Corona-krachus

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Sacré dégringolade, ces temps-ci. Ça sent le krach. Les bourses mondiales paniquent. Les indices sont en chute libre, et les analystes s’affolent. -7,6% pour le S&P500, -8,39% pour le CAC40. Et je suis prêt à parier que le CAC finira d’ici quelques jours autour de 3000 points… Il faut dire que les indicateurs virent au cramoisi. Alors que la Chine, l’usine du monde, est en panne depuis plusieurs semaines, voici que la menace d’un confinement généralisé se profile, pays par pays, à l’instar de ce qui a été annoncé ce soir en Italie.

Or qui dit confinement dit arrêt quasi total de l’activité économique. Quand la majorité de la population reste à la maison à ne rien faire – ou à regarder Netflix, ce qui est assez proche – et que les entreprises cessent leur activité, cela n’augure rien de bon sur les résultats annuels. Les investisseurs n’ont alors plus aucun intérêt à investir dans des entreprises qui risquent de réaliser des pertes sensibles. Ils retirent leurs billes pour les placer sur des supports plus porteurs. Oui mais lesquels ? Les valeurs refuges : l’or, et le dollar.

Dans certains secteurs, comme l’événementiel ou le tourisme, cela tourne à la catastrophe. Les grandes manifestations, concerts, salons et spectacles, sont annulés l’un après l’autre. Madonna annule ses deux concerts parisiens. Le PSG joue sont 8ème de finale retour à huis clos. Et le tournoi des 6 nations prendra fin … en octobre prochain. Qui sait si le JO auront bien lieu ? Les aéroports sont vides, et de plus en plus de personnes annulent même leurs déplacements en train. Certains secteurs manufacturiers vont rapidement se retrouver à court de matières premières ou de pièces de rechange. Bref, l’économie mondiale fonctionne au ralenti, et ce n’est pas la ruée vers les centres commerciaux pour constituer des stocks de pâtes ou de papier hygiénique qui vont alimenter la croissance.

Bien malin qui dira combien durera cette période de flou artistique. Et bien malins ceux qui sauront en tirer profit.

Car il faut bien garder à l’esprit que toute crise présente aussi des opportunités. À commencer par les entreprises classées dans l’indice officieux du « stay at home« , comme Netflix, Amazon, ou Zoom.

Tiens, je vois déjà l’acronyme : après les GAFAM et les BATX, les NAZ.

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