Connaissez-vous Monopoly Deal ?
Si comme moi vous gardez un souvenir mitigé des longues parties de Monopoly, vous serez sans doute surpris par le plaisir que vous prendrez à jouer à cette nouvelle mouture de l’illustre jeu de société: Monopoly Deal.
Oubliez les case de communauté, les cartes chance, la prison ou les hypothèques, sans parler de la case départ et des 20 000 Francs associés. Même la banque n’existe plus! Avec Monopoly Deal, on prend les mêmes adresses – du boulevard de Belleville à la rue de la Paix, en passant par les quatre gares, l’avenue Henri-Martin et l’avenue Foch, mais cette fois, ce ne sont plus les dés qui pilotent votre sort. La part de hasard est désormais attribuée à un tirage de cartes. Au fur et à mesure que la partie progresse, vous recevez de nouvelles cartes, qui vont constituer votre patrimoine: propriétés ou cash. À vous de choisir lesquelles garder et lesquelles rejeter.
Là où le jeu innove, c’est qu’il introduit la possibilité d’échanger des cartes à l’initiative d’un joueur, sans que l’autre puisse y redire, de voler des propriétés ou même un lot. De plus, pour réduire la durée des parties, le jeu s’arrête non pas lorsque tous les joueurs sauf un sont à sec, mais lorsque l’un des joueurs dispose de trois jeux de propriétés complets. Au lieu de passer cinq heures à essorer vos adversaires, vous pouvez donc leur régler leur sort en 10 à 15 minutes maximum.
Résultat: des parties tout aussi disputées, mais beaucoup plus agréables à jouer. En fait, la seule chose qui ne change pas, c’est que les doux rêveurs comme quoi continuent de se faire plumer par leurs adversaires plus habiles à faire fructifier leurs investissements…
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Un exercice qui permet de détecter les doux rêveurs, avant qu’ils ne s’engagent dans les affaires ?
Pan dans le nez !