Comment je n'ai pas migré de Windows Vista vers Windows Seven
Ce soir, j’ai eu envie de migrer de Windows Vista vers Windows 7. Ne me demandez pas pourquoi,c ‘est comme ça. Parfois, il faut laisser faire votre instinct, laisser la passion prendre le dessus sur la raison. En plus, il n’y avait rien de bien intéressant à la télé, alors hop, un petit tour sur le site Microsoft, je sors ma carte bleue, et me voilà l’heureux possesseur, après avoir déboursé 229€ quand même, du programme de migration de Windows Vista Business vers Windows Seven.
Oui mais voilà, il était dit que je ne migrerais pas ce soir…
La procédure de téléchargement est somme toute assez simple, Microsoft donne le choix entre la version 32 ou 64 bits (j’imagine la tête de certains de mes amis si on devait leur demander si leur version de Windows est une 32 ou 64 bits…), et le téléchargement d’un ISO (je suppose un fichier pour graver un CD) ou non. Bref, après moult hésitation, j’opte pour l’installation à partir de 4 fichiers qui totalisent la jolie taille de 2Go. Qu’à cela ne tienne, je lance la procédure.
Tout a l’air de bien se passer, le beau bleu de Seven s’affiche, les écrans de confirmation se succèdent: version personnalisée (ie. j’écrase tout) ou non, import des mises à jour, validation du contrat de license, j’en passe et des meilleures…
Et puis soudain, la fête est gâchée:
Vous avez bien lu, la version linguistique diffère: mon Vista est en anglais, mon Seven est en français: verdict sans appel, je ne peux aller plus loin. Mes 229€ iront remplir la tréso de Microsoft, et je reste comme un con à chercher comment résoudre ce problème stupide.
Je tiens à préciser à mes lecteurs, si certains travaillent chez Microsoft, que:
- malgré les appels de mes amis à migrer sur Mac, je suis resté fidèle à Microsoft
- que je n’avais pas un besoin pressant de Seven, tout juste marre de devoir patienter parfois plusieurs minutes avant que Vista ne me rende la main
- qu’à aucun moment lors de mon achat en ligne il ne m’a été demandé de spécifier la langue du système d’exploitation que j’utilisais
- que le lien proposé sur le dernier écran (Découvrez en ligne) me dit simplement que si les langues sont incompatibles, il faudra que je procède à une installation personnalisée, et que je réinstalle donc tous les logiciels…
Je pense que la moindre des choses, du côté du programme d’installation ou de migration, c’est de vérifier quels binaires sont compatibles, et de télécharger ceux qui le sont effectivement. Je me retrouve donc avec 229€ de moins, 2Go inutilement occupés sur mon disque, et totalement abandonné apr Microsoft.
pour les 229€ que j’ai payés, puis-je obtenir le programme de migration vers Seven Entreprise en anglais?
Mes copains adeptes du Mac avaient-ils donc raison?
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
Merci pour cet intéressant retour d’expérience. J’ai opté pour linux comme mon OS de prédilection il y plusieurs années d’abord à la maison puis depuis 2 ans pour un usage professionnel. Ma motivation a évolué au cours du temps en passant par différents stades : Curiosité intellectuelle, motivation idéologique de ce qui me sembler le plus juste, simplicité d’utilisation, coût de possession (TCO), l’aventure continue…
Certaines distributions linux ont considérablement simplifier l’utilisation et attire chaque jour de nouveaux utilisateurs qui comme toi se retrouvent un soir sans programme télé qui les intéressent. J’ai à la maison la preuve vivante de ce nouveau type d’utilisatrice. 🙂
L’un des avantage de distribution comme ubuntu est que la mise a jour vers la version supérieure est quasi automatique, à date fixe et gratuite: http://www.ubuntu.com/
Bah, tu connais du monde chez Microsoft, non? 😉
(et -comme pour le commentateur précédent- mon prochain OS sera Linux, c’est sûr).
Moi aussi je suis sur un Unix puisque sur Mac @home.
J’ai tout plein de potes chez Billou (si si, tu as bien lu!). Je leur route ton joli billet. Mais je crains qu’ils n’agissent pas au niveau de l’OS, mais plus des couches d’infra (SOA, Archi, …)
@ChAP je crois que pour ce problème en particulier le plus simple est de commencer par la couche financière. 🙂
Le remboursement de la licence me semble être un bon début, je ne sais pas pourquoi j’ai l’impression que cela ne va pas être aussi simple que cela.
Et bien aussi surprenant que cela paraisse, Microsoft a mis en place une procédure qui permet de se faire rembourser, sous réserve de déclarer sur l’honneur qu’on a détruit les produits dont les licences sont fournis en copie. Je n’ai pas encore été remboursé, mais je suis confiant…
Et mieux, en demandant à mon interlocuteur comment me procurer la licence de migration vers Seven en anglais, j’ai obtenu une réponse dans les 5 minutes. Moralité: le support semble tout à fait correct sur ce point précis.