Comment faire quand la Freebox Pop est bloquée à l’étape 2 ?
Si je suis abonné à la Fibre Orange depuis plusieurs années, mes parents sont quant à eux des abonnés Free depuis plusieurs années. Ils sont passés sur presque tous les modèles de Freebox, et c’est moi qui suis chargé d’assurer des migrations aussi fluides que possible. Ce matin, ils sont passés sur Freebox Pop, et voici un petit compte-rendu de l’opération.
Pourquoi changer pour la Freebox Pop ?
On ne change pas de Freebox par hasard. Dans leur cas, la commande datait de plus de deux mois. À l’origine, c’est un problème de télécommande sur une Freebox Mini 4K, qui n’était pas reconnue par le player TV. J’avais beau redémarrer le player, retirer les piles, mettre de nouvelles piles, rien n’y faisait. Par dépit, j’avais donc commandé une nouvelle Freebox. Mais le délai de plusieurs semaines annoncé sur le compte abonné me poussa à contacter le support Free. Une charmante opératrice à la voix chaloupée m’expliqua comment résoudre le problème : il fallait ne retirer qu’une seule pile (!), appuyer sur un des boutons de la télécommande, et le problème était résolu. Facile mais non documenté, comme souvent chez Free.
J’aurai pu interrompre la commande en cours. Mais saisissant l’opportunité d’une mise à jour de leur environnement, j’ai laissé la commande arriver à son terme.
De plus en plus petites, les Freebox
Mes parents disposaient d’un environnement mixte Freebox Revolution (côté Server et Player), enrichi d’une Freebox 4K pour un 2e écran de télévision. Mais Free n’a pas tenu compte du matériel déjà installé, et en échange du matériel actuel, je n’ai reçu qu’un player et un server Freebox Pop : adieu, donc, le 2e écran. En revanche, j’ai aussi reçu un répéteur Wifi, je ne me souvenais plus l’avoir demandé lors de la commande, après tout, pourquoi pas, si cela améliore la qualité de la réception.
D’un point de vue emballage, c’est propre mais pas très luxueux. Les Freebox Pop sont livrés dans des boîtes en carton au look un peu triste. Le matériel est léger et moins fourni que pour la Freebox Revolution. Exit les prises CPL, on a droit à un connecteur un peu plus design, une prise plate, mais qui n’a pas l’air de très bien tenir. Attention à ne pas vous prendre les pieds dedans, je suis à peu près certain que ça se détachera du boîtier à tous les coups.
Autre petit désagrément, alors que les prises CPL se branchaient facilement sur une prise femelle sans terre, dans des espaces réduits, la nouvelle prise nécessite d’avoir un peu de place autour d’elle. Pas pratique dans un vieil appartement, il a donc fallu avoir recours à une rallonge avec des prises plates à chaque bout our que cela passe…
Bloqué à l’étape 2…
Comme le dit le titre de cet article, le démarrage ne fut pas de tout repos. En fait, il a fallu patienter un bon quart d’heure avant que le Server soit opérationnel. Au premier branchement, il est parti en boucle infinie à l’étape 2… j’ai donc appelé le support Free, en espérant retomber sur la charmante voix chaloupée, mais dix minutes d’attente m’ont poussé à redémarrer le Server. Cette fois, l’étape 2 fut passée sans problème, avant de bouler à l’étape 5, en recherche du serveur DHCP. Nouveau redémarrage manuel, puis blocage à l’étape 7… puis le Server a redémarré plusieurs fois par lui-même. Entre temps, j’avais déjà raccroché : de nature plutôt optimiste, je me sis dit que si le Server avait réussi à passer une étape tout seul, il saurait en faire de même pour les autres…
Côté connexion, le Serveur de la Freebox Pop présente 3 prises Ethernet, une 1G + Power pour les équipements alimentés par le câble Ethernet, une classique 1G et une prise 2.5G, un truc que je n’avais encore jamais vu.
Un nouveau Wifi
L’accès au Wifi se fait, comme pour les nouvelles Livebox, via un QR Code. En fait, Free a mis des QR code partout, pour se connecter au Wifi, activer le répéteur ou télécharger l’application Freebox Connect. C’est d’ailleurs impératif, il faut passer par cette application pour configurer le Wifi. J’ai évidemment remis l’ancien SSID, mais malheureusement, aucun des équipements présents ne l’a reconnu, et il a donc fallu configurer de nouveau chaque appareil à la main.
Le Player Freebox Pop se connecte d’ailleurs lui aussi en Wifi. Adieu la connexion CPL. Bien sûr, on peut aussi connecter via Ethernet si les box sont suffisamment proches, ou si l’on dispose d’un câblage local adéquat.
Et un nouveau player TV
Du côté de l’interface de navigation sur le poste de télévision, pas mal de changement là aussi. La télécommande est plus simple et plus élégante. Deux gros boutons permettent de basculer sur les éventuels abonnements Netflix ou Amazon Prime Video si on en dispose. Et le player restant motorisé par Android, on dispose de toutes les fonctionnalités Google qu’on peut attendre sur ce type d’appareil.
Au final, une migration pas si compliquée que cela, à part la petite frayeur lors de l’tape 2, puis de l’étape 5 et de l’étape 7. Free fait du bon boulot, et ça mérite d’être reconnu.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec