Ça sent le Parkinson !
J’avais déjà entendu parler d’animaux – de chiens, si mes souvenirs sont bons – capables d’identifier certaines maladies chez des individus qui n’ont même pas encore vu apparaître les symptômes. l’odorat de ces animaux étant particulièrement développé, cela tombait presque sous le sens. Mais là, cel devient plus étonnant encore.
Une infirmière écossaise appelé Joy Milne est en effet capable de détecter la future apparition de la maladie de Parkinson rien qu’à son odeur. Atteinte de ce qu’on appelle l’hyperosmie – vous avez entendu parler d’anosmie pendant le Covid, souvenez-vous … – Joy Milne a en effet établi le rapport entre l’odeur particulière que sécrétait son mari et celle qu’elle ressentait auprès de malades atteints d’un Parkinson.
C’est au niveau du sébum que l’odeur caractéristique apparaîtrait. Et cela a donné l’idée à des chercheurs de concevoir un nez artificiel capable de reconnaître cette odeur – il serait en effet assez difficile de demander à la dame citée plus haut d’aller renifler tous les individus susceptibles de développer cette pathologie.
Est-ce que cette piste aboutira à des tests de dépistage de cette maladie ? Et la technique utilisée servira-t-elle à détecter d’autres maladies ? Je n’en sais rien, mais de telles expériences redonnent confiance dans l’inventivité de cette espèce d’animaux étranges qu’on appelle les hommes.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
A propos du premier paragraphe, s’agit-il des travaux de Hossam Haick ?
https://www.haaretz.com/1.5143293
https://lphinfo.com/arabes-israeliens-brillent-scene-mondiale/
Possible
Un fort potentiel, l’hyperosmie.