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Cela fait plus d’un mois que 240 israéliens, hommes, femmes, enfants, vieillards, ont été kidnappés, durant la terrible journée du 7 octobre 2023. 30 jours qu’on ne sait pas où ils sont enfermés, quelle organisation les détient (Hamas, Djihad islamique ou autres), et qu’aucune organisation humanitaire n’est venue leur rendre visite.

Où sont-ils ? Très vraisemblablement sous terre, cachés dans le réseau de tunnels, délicatement appelé « métro de Gaza » par les soldats israéliens tant il comprend de ramifications. Mais sous quel bâtiment ? À quelle profondeur ? Sont-ils isolés ou réunis, et s’ils sont réunis, selon quels critères ? par âge ? par sexe ? par lien familial ?

Qui les détient ? Si le pogrom du 7 octobre a été minutieusement organisé par le Hamas, il est aussi établi que d’autres factions armées palestiniennes ont participé aux exactions. La presse israélienne évoque même la possibilité que certains otages soient détenus par des particuliers, venus se cherche un otage par amusement, en profitant du désordre qui régnait durant cette terrible journée.

Et surtout, pourquoi personne ne peut leur rendre visite ? SOnt-ils en bonne santé . Sont-ils seulement en vie ? Pourquoi la Croix-Rouge, le Croissant-Rouge ou n’importe quelle organisation humanitaire ne s’est-elle intéressé à leur sort ? Comment les dirigeants palestiniens peuvent-ils appeler à une quelconque clémence tant qu’on ne sait rien d’autre sur ces otages, que les deux vidéos diffusées durant le mois qiu s’est écoulé ? L’une, où l’on voit une jeune franco-israélienne blessée au bras. L’autre, où trois femmes s’en prennent au gouvrenement israélien et à son chef, les accusant de ne rien avoir fait pour eux.

Les prises d’otages ont toujours été la hantise d’Israel. Elles posent de terribles dilemmes, en raison des conditions dans lesquelles elles se déroulent, et des conditions exigées par les preneurs do’tage, qui tournent la plupart du temps autour de la libération d’autres terroristes, souvent à la source de terribles attaques. Si l’on garde le souvenir de l’exploit réalisé en 1976 à Entebbe, il faut aussi se souvenir des athlètes israéliens pris en otage lors des JO de 1972, ou de la prise otage qui s’est conclue dans un bain de sang, à la fin du mandat de Golda Meir.

Les 240 otages semblent abandonnés par la communauté internationale. Israel doit faire face dans un isolement quasi total. C’est pourquoi de nombreuses initiatives ont été menées, un peu partout dans le monde. Campagne d’affichage, manifestations, prises de parole communautaires, on essaie de faire ce qu’on peut pour que ces 240 personnes ne sombrent pas dans l’oubli, et que leur sort ne disparaisse pas, à l’ombre des appels au cessez-le-feu et de la montée inquiétante des actes antisémites dans le monde.

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