Bridget Jones, folle de lui
Rares sont les personnages de fiction cinématographique féminins qui apparaissent dans une série de films. Un tel traitement est, en général, réservé à des personnages masculins, comme le maréchal-des-logis Cruchot, impliqués dans des films d’action, comme Ethan Hunt ou James Bond, et jouant sur des thématiques identiques – la lutte entre le bien et le mal, la plupart du temps. Les personnages féminins récurrents sont plus rares. D’ordinaire, on les trouve impliqués dans des séries où apparaissent plusieurs personnages récurrents, comme dans la série des Harry Potter, Star Wars ou Pirates des Caraïbes.
C’est ce qui fait de Bridget Jones une exception.
Ce personnage de fiction, inventé par Helen Fielding, n’est pas une héroïne de film d’actions, ne lutte pas contre les forces du mal, et mène en réalité une vie très ordinaire, beaucoup plus proche du quotidien des spectateurs. Apparue d’abord comme le personnage central d’une trilogie au format papier, il ne lui fallut que peu de temps avant que ses aventures ne soient transposées avec succès à l’écran. En 2001 d’abord, puis en 2004, 2016 et cette année avec le dernier opus.
Contrairement à James Bond, Bridget Jones n’est pas insensible à l’épreuve du temps. Arrivée à la cinquantaine, elle est désormais veuve. et élève, seule, ses deux enfants. Mais cet état de solitude lui pèse, et grâce à ses amis, toujours là, elle décide de se reprendre en main, professionnellement et … sexuellement. Cela donne une comédie non dénuée de charme, avec une Renée Zellweger au sommet de son art (pour reprendre la terminologie des réclames). On rit de bon coeur, surtout si on a passé la cinquantaine…
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec