Black Panther
De tous les héros Marvel, Black Panther – alias le Prince T’Challa, maître du Wakanda – est l’un des plus étonnants. Il ne doit pas ses pouvoirs à une mutation génétique, ni à une quelconque manipulation scientifique, mais à un élément chimique venu du ciel, le Vibranium. Ce métal imaginaire a permis aux peuples du Wakanda de développer une civilisation florissante à l’abri des autres nations. Mais peut-on vivre en parfait isolement à l’heure de la mondialisation?
Sous ses allures un peu niaises de Roi Lion mâtiné de technologie, Black Panther pose des questions qui sont celles auxquelles sont confrontées nos démocraties. Un pays riche doit-il se replier sur lui-même et se prémunir de toute collaboration étrangère, ou doit-il faire profiter ses voisins des bienfaits issus de sa technologie, et de décennies d’un régime apaisé.
Le méchant du film, cousin du prince T’Challa, souhaite choisir une solution intermédiaire: devenir ui-même Black Panther et mettre à profit sa supériorité technologique pour asseoir sa domination sur le reste du monde. De ce côté là, hélas, les Studios Marvel n’ont pas innové. A mon sens, Black Panther reste un film conventionnel dans l’univers des Marvel, même s’il a le mérite d’introduire ce héros et de le positionner confortablement pour de prochaines aventures (ne pas rater les 2 bonus).
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec