Babylon

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Un bon réalisateur, une brochette d’excellents acteurs et des moyens colossaux, cela ne suffit pas toujours à faire un bon film. C’est le cas de Babylon – on devrait le renommer Baby long, très long – dernier film de Damien Chazelle. Un film de trois heures consacré aux débuts du cinéma parlant, avec Brad Pitt en tête d’affiche, cela promettait pourtant…

Le résultat est d’un ennui total. Il a fallu tenir bon pour ne pas partir au milieu de ce film qui tire en longueurs, n’apporte pas grand chose de neuf au sujet, et enchaîne les séquences d’une vulgarité monstre, à un rythme infernal. Qu’avons-nous fait pour mériter un tel navet ?

Pourtant, à un moment donné, Brad Pitt dit bien ce qu’aurait dû être ce film. En substance, il rappelle que le cinéma est là pour faire rêver ces millions d’individus qui mènent une vie moyenne, et se sentent transportés vers d’autres espaces, d’autres univers. On retrouve là un argument moderne au faveur du 7ème art, peut-être un peu anachronique.

Chantons sous la pluie, sur le même sujet, était un peu nunuche, mais reste indétrônable.

Bref, un film à oublier au plus vite.

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