Alain Delon
Je n’ai jamais été un grand fan d’Alain Delon. J’ai toujours trouvé son style passablement ennuyeux, teinté d’une morgue incroyable, comme si le monde, l’équipe de tournage et tous ses collègues acteurs lui devaient un respect princier. À l’inverse de l’autre grand acteur français qui lui était opposé, Jean-Paul Belmondo, et avec qui il ne joua que dans un seul « grand » film, Borsalino.
Il faut dire que Delon avait une haute, très haute, opinion de lui-même. Son parcours personnel, ses nombreuses aventures et son physique avenant ont probablement aidé à forger cette opinion, ainsi qu’à construire sa légende. Pourtant, rien n’y fait, je trouve son jeu prétentieux et sans intérêt : il n’apporte ni divertissement, ni passion, ni même interrogation, aux spectateurs qui l’observent.
Même dans Mr Klein.
C’est dire.
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
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