5785

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Dans quelques heures débutera une nouvelle année, l’année 5785.

Pourvu qu’elle soit meilleure que 5784, qui fut vraiment une année pourrie pour le peuple juif, entre le pogrom du 7 octobre 2023, l’année de guerre à Gaza, l’explosion des actes antisémites, l’effondrement des partis politiques traditionnels au profit des extrêmes, plus de 200 jours de précipitation en région parisienne, et surement plein d’autres événements qui ne me viennent pas immédiatement à l’esprit, mais que mes lecteurs ne manqueront pas de retrouver par eux-mêmes.

Que dire d’autre ?

5785 étant la 9e année du cycle de Meton, c’est une année à douze mois, classique quoi. Les fêtes de Tichri tombant jeudi et vendredi, on est dans la configuration « emmerdement maximal » pour les pieux salariés qui posent des jours de congés, bloqués pendant trois jours à becqueter et à prier. Il y en a qui adorent cela, personnellement, je commence à en avoir un peu ma claque, et attends avec impatience l’arrivée du décisionnaire du monde orthodoxe qui supprimera le deuxième jour de fête en galout.

Enfin, pour les amis des maths et de l’arithmétique bon marché, 5785 n’a même pas de propriété extraordinaire. Il n’est pas premier, puisqu’égal au produit de 5 par 13 par 89. Le seul truc un peu rigolo, c’est qu’il s’écrit 13231 en base 8…

Allez, Chana Tova, et n’abusez pas trop du miel sur vos pommes.

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