5 raisons pour arrêter de bloguer et de twitter pendant les vacances
Les vacances viennent à peine de commencer … et vous sortez votre PC ou votre Mac (ou votre iPad) pour écrire un article. Ne seriez-vous pas un peu fou? Après tout, les vacances, c’est fait pour se reposer, et rédiger un article n’est pas une activité de tout repos, cela requiert de la concentration (pour éviter les fautes de frappe, par exemple), un effort de documentation (en ligne, la plupart du temps), de publication (pour toucher une large audience le plus vite possible). Et alors que tout le monde profite de cette période de calme pour se reposer, vous allez vous y remettre, tout ça parce que le père Kabla vous a donné 5 bonnes raisons pour bloguer et twitter en vacances?
Allons, soyez raisonnables… Voici 5 bonnes raisons pour arrêter de bloguer et de twitter pendant les vacances.
- Aussi habile, rapide, subtil et efficace que peut être un blogueur, rédiger un article n’est pas un effort gratuit. Comme dit précédemment, cela demande pas mal de concentration, c’est un véritable travail rédactionnel. Alors même si en France on peut prendre jusqu’à 50 jours de vacances, il ne faut pas hésiter de temps à autre à faire un véritable break, à laisser l’ordinateur de côté et à reposer son esprit, qui n’en sera que plus efficaces quelques jours plus tard.
- Bloguer ou Twitter, c’est une activité socialement utile, mais qui comporte ses propres inconvénients: cela coupe de son entourage (amis, familles, conjoint(e), enfants). Et la vie est si courte… Pourquoi ne pas justement prendre un peu de temps pour s’occuper des autres dans la vraie vie?
- En vacances, de nombreux blogueurs et twittos sont en congés: jetez un oeil sur votre time line Facebook, sur votre Twitter, ou sur l’audience de votre blog: vous constaterez une baisse générale. Et oui, les lecteurs aussi prennent des vacances. Difficile, dans de telles conditions, de monter en haut du cocotier…
- Durant les vacances, les réactions sont plus lentes. Les commentaires se font plus rares ou moins intéressants. L’interactivité baisse d’un ton. On finit par tomber dans un mode d’écriture à sens unique, assez éloigné d’une démarche de communication à double sens. Et quand les lecteurs reviennent deux ou trois semaines plus tard, les sujets évoqués ont perdu de leur intérêt. Qui s’intéressera au bordel généralisé du trafic en région parisienne dans un mois?
- Pendant les vacances, la pression se relâche, on oublie les sujets pros, et on finit … par bloguer pour les blogueurs, sur des sujets de blogueurs, comme je le fais ici. Alors franchement, est-ce bien raisonnable?
Voilà, vous savez tout de mon dilemme, maintenant. Les vacances commencent, devrais-je bloguer ou cesser de bloguer? Telle est la question…
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Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec
C’est en prenant le contrepied, et en ne traitant pas systématiquement les mêmes infos que tout le monde, qu’on dément ce billet.
Ainsi, alors que cette journée du 25 décembre n’est pas finie, j’ai explosé mon record de VU pour un jour férié, dépassant même ma moyenne de lecteurs des périodes électorales de 2007 et 2008. En matière de pages vues, je suis au plus haut sur les 120 derniers jours (je ne peux pas comparer davantage). Pour ce qui est des commentaires —il est vrai qu’il y en a généralement peu chez moi— j’en ai depuis quelques jours beaucoup plus, y compris sur mon blogue principal, où ils sont modérés.
Il y a eu la publication, dans la nuit du 23 au 24, d’un sujet sur le contrôle d’un parti politique par la police, pas traité dans les autres blogues d’info généraliste, et qui génère beaucoup de trafic via Twitter (une cinquantaine de citations) et via Rue89 qui en a fait une Vigie, mais aussi un fait divers traité par ailleurs, ou la crue de la Seine, plus détaillée chez moi (et annoncée plus tôt peut-être).
J’ai aussi noté, et de façon générale, un petit pic de lectorat à chaque fin de vacances. S’il est petit pour moi, c’est peut-être parce que mes lecteurs sont à moins de 50% en France. Auquel cas il peut être plus important chez quelqu’un d’autre qui alimente aussi son blogue pendant les vacances.
Je préfère publier moins, mais ne pas m’arrêter.
Ce que Père Kabla dira, tu feras !!! En ce qui me concerne, j’ai besoin de recharger les batteries et je ne pense pas que je publierai grand chose d’ici le début 2011. Parfois le silence est aussi une opportunité ! Il évite de publier à contre-coeur, contresens ou contreproductivement ! Bonnes fêtes quand même !
Père Kabla t’en est reconnaissant.