100% humain
Le hasard fait bien les choses. Au moment où, il y a quelques semaines, je gambergeais sur le fait qu’il m’arrivait de plus en plus fréquemment de tomber sur des contenus générés par une IA, et notamment par ChatGPT – sur un fil WhatsApp, vous vous rendez-compte ? – j’eus le plaisir de constater que d’autres vétérans du web comme Yann Gourvennec ou David Fayon réfléchissaient à une charte pour prendre position sur des contenus 100% humains.
Leur démarche est plus réfléchie et moins marquée conte ChatGPT – encore que je n’ai rien contre le rejeton d’OpenAI, il me fait bien marrer de temps à autre. Plutôt que de s’inscrire contre quelque chose, que ce soit ChatGPT ou autre chose, leur approche vise à identifier les contenus conçus, élaborés, rédigés, par des humains.
À vrai dire, il vont un pas plus loin. Le collectif d’auteurs réunis derrière 100% humain ne s’interdit pas d’utiliser une IA pour améliorer les contenus, mais à condition de bien le mentionner. En termes concrets, la charte 100% humain s’établit comme une liste de « commandements » (7, comme les lois Noahide pour ceux qui s’intéressent à la Bible;..), et les voici:
- Tu écriras tes textes pour des humains.
- Tu n’écriras pas tes textes pour des machines.
- Tu n’écriras pas tes textes pour des moteurs de recherche.
- Tu vérifieras les informations dont tu feras usage.
- Tu contrôleras les références et sources.
- Tu différencieras les photographies réelles et les illustrations réalistes.
- Tu indiqueras au lecteur les outils de génération automatique de contenu que tu auras utilisés.
Je ne vois que du bon dans cette démarche, aussi ai-je décidé de rejoindre ce collectif, comme l’indique le logo que vous voyez à la droite de cet article. Et si vous souhaitez vous aussi rejoindre ce collectif ou soutenir la démarche, rien ne vous empêche d’aller le mentionner via ce document partagé.
Découvrez d'autres articles sur ce thème...
Hervé Kabla, ancien patron d’agence de comm’, consultant très digital et cofondateur de la série des livres expliqués à mon boss.
Crédits photo : Yann Gourvennec